Faire le point des activités depuis la dernière rencontre, accélérer la mise en œuvre du plan d’action, projet de règlement intérieur. Tels ont été entre autres, les objectifs de la 5e réunion du comité de pilotage de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) qui a eu lieu, le mardi 23 mars 2010.
Présidée par le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Daniel Bambara, président du comité de pilotage, cette 5e rencontre a permis d’abord d’adopter le compte rendu de la réunion précédente sous réserve de la prise en compte des amendements formulés.
En ce qui concerne le plan d’action, deuxième point à l’ordre du jour, le secrétaire permanent de l’ITIE, Dakar Djiri, a déploré la non disponibilité à temps des ressources financières nécessaires à l’exécution des activités. Selon lui, cette situation a occasionné un retard de trois à quatre mois par rapport au programme initial conçu pour la mise en œuvre du processus de l’ITIE au Burkina Faso.
En ce qui concerne le règlement intérieur de l’ITIE, le comité a demandé la réécriture du projet (le décret instituant l’ITIE prévoit des groupes de travail) sous forme d’arrêté ou de texte réglementaire portant création de groupes de travail. Et cet arrêté doit sceller la subdivision du comité de pilotage en trois groupes : collecte des données, communication, renforcement des capacités.
Au cours de la rencontre, de nombreuses interventions ont porté sur les contributions financières des sociétés extractives. Les responsables de ces sociétés minières membres du comité de pilotage, ont estimé qu’il faut prendre en compte deux volets, à savoir la contribution au budget de l’Etat et les diverses contributions sociales.
L’or est aujourd’hui le premier produit d’exportation du Burkina Faso avec en 2009, 220 milliards de F CFA.
L’ITIE a ainsi été lancée en 2002 pour améliorer la transparence du secteur minier. L’objectif étant de renforcer la confiance entre toutes les composantes : le gouvernement, les sociétés extractives, la société civile. Au Burkina Faso, c’est en juin 2008 qu’ont été lancées officiellement les activités de l’ITIE-Burkina. Mai 2011 est la date butoir pour le Burkina, pour se faire reconnaître comme "pays conforme à l’ITIE". Avant ce "dead line", les membres du comité de pilotage de l’ITIE s’échinent à accomplir toutes les activités inscrites dans son plan d’action pour la conquête du titre.
Sié Simplice HIEN